Le but de ce site est de répondre à des questions telles que :
- Comment ce projet a démarré
- Comment fonctionne-t-il?
- D’où viennent les vélos?
- Par qui et quand les vélos peuvent-ils être empruntés?
Présentation du projet
Le secteur Buckingham a
cette particularité qui se distingue du reste de la ville de Gatineau de par le fait qu’il est le chef lieu d’une
région nommée Vallée-de-la-Lièvre. Son positionnement géographique par rapport au reste de Gatineau lui confère un statut
de mini centre-ville ou l’on retrouve tous les services de base qu’une collectivité urbaine dispose à peu de chose
près.
Son cachet, son architecture et sa structure
urbaine en fait un lieu où les citoyens s’y sentent chez eux. Doté d’une artère principale avec la multitude de
commerce, le secteur de Buckingham est aussi traversé par une rivière qui lui donne un charisme particulier avec sa piste
cyclable, cet attrait est d’une richesse exceptionnelle.
Toutefois, de par sa position éloignée du
centre de la Ville de Gatineau, le secteur Buckingham a depuis toujours eu des problèmes de transport du à son éloignement.
Ce problème est particulièrement présent chez les jeunes qui eux dans le cours de leur vie sont avides des services qu’un
centre urbain peut offrir au niveau des biens de consommation et loisirs commerciaux.
C’est dans
cet optique que le Comité de recherche et de développement des jeunes du Bistr-Ados
appuyer par l’équipe d’intervenant social de M-Ado jeunes, ont convenu de s’impliquer dans la mise en œuvre
d’un projet qui favorise l’implantation d’un réseau de vélos
disponible à la communauté et ce de façon tout à fait gratuite et volontaire et ce tout en permettant à ceux-ci de créer des
emplois pour les jeunes.
Ain de maximiser ses chances de réussite et
pour s’assurer de la mobilisation de l’ensemble de la collectivité. M-Ado jeunes a donc mis en place un groupe
de travail constitué de l’ensemble des partenaires concernés par cette problématique afin de s’engager pour une période de cinq ans. Ce projet favorise plusieurs aspects de la vie communautaire du
secteur de Buckingham. La prise en charge de la communauté de ces vélos communautaires en font un projet collectif et orienté
vers le bien commun de toute la population qui désire s’en servir. Ce projet qui a fait ses preuves en 2004 et 2005
est mobilisateur et s’inscrit dans des bénéfices non négligeables.
Les vélos populaires visent à :
▪ Contribuer à l’amélioration de la santé de la population
▪ Contribue à développer le sens civique et la protection des
biens publics
▪ Atténuer les irritants liés au transport ainsi que la fluidité des divers points de
services du réseau de maison de jeunes et des services offerts
▪
Établir une culture du vélo à l’échelle de la communauté
▪
Créer des emplois pour les jeunes
▪
Amener la collectivité à contribuer de façon directe à un projet mobilisateur
Le projet en est à sa 3e
année d’implantation. Suite à la réussite de la première année où sur le plan technique, les partenaires ont constaté
la faisabilité du projet. Le support technique de la mise à niveau des vélos usagés a été un succès. Le support du service
de police, des travaux publics pour rapatrier des vélos. La collaboration des partenaires et une mobilisation des acteurs
ont réalisé que le projet est applicable à la réalité du secteur de Buckingham.
Les initiateurs du projet
et les partenaires actif du projet
Le comité de développement des jeunes et les employés
permanents de M-Ado jeunes; la Ville de Gatineau (service des loisirs, sports et vie communautaire), CDC Rond Point et le CLSC Vallée de la Lièvre ont été les initiateurs lors de la première année du projet.
Étant à la phase 2 du projet d’une
durée de 5 ans, les vélos populaires qui est actuellement parrainé par M-Ado
jeunes, la CDC Rond Point, le service des Sports, Loisirs et vie communautaire
du secteur Buckingham doit, pour réussir, être reconnu et pris en charge par le plus d’intervenants du milieu qui sont
directement touché par sa mise en œuvre. D’autres acteurs non négligeables participent aussi à la réussite du projet.
Ces partenaires collaborateurs qui sont les travaux publics, le service de police et l’organisateur communautaire du
CLSC participent ponctuellement à certaines rencontres et permettent ainsi aux partenaires de bénéficier de leur support et
expertises.
Les enjeux en lien avec la position des acteurs
Pour M-Ado jeunes il était évident que ce projet
se voulait un outil qui permettait entre autre de créer de l’emploi pour des jeunes. Ceux-ci ne voulaient surtout pas de rapport de pouvoir avec les autres partenaires du projet. Connaissant bien le
milieu, ceux-ci se sont entourés et assurés que les partenaires présents au projet d’un partenariat de coconstruction
(Bourque, 2006) et non pas de pater-nariat (Panet-Raymond, 1991).
Les points de convergences
Les partenaires
sont mobilisés depuis le début. Tous étaient dès le départ, fébrile de ce projet innovateur. L’idée d’un véritable
partenariat était aussi présente entre les individus qui représentaient chacun
des partenaires présents à la réalisation du projet. Au début de la troisième année, nous constatons que les partenaires sont
toujours aussi ralliés vers un même et seul objectif, la continuité du projet et l’atteinte de ses retombées sociales.
Les facteurs de succès et d’échec tel que démontré par Bourque au niveau personnels et organisationnels se sont concrétisés
avec professionnalisme. En effet, tous les partenaires réunis dans ce projet sont également tous des gens qui se connaissaient
et avaient aussi des affinités communes quant à l’organisation communautaire du projet.
Au début de la
3e année, le projet a pris une ampleur (atelier de réparation de vélos, point se service pour se procurer un vélo,
augmentation du nombre d’emploi, plus grande visibilité du projet. Les partenaires trouvent intéressants les nombreuses
retombées sociales du projet. Le projet créé deux emplois pour adolescents et un emploi
pour un adulte. Au niveau de l’économie sociale, les pièces de réparation pour les vélos et autres ont été achetées
localement. Autre point intéressant constaté par les partenaires; que la population est de plus en plus conscientisé et joue
un rôle de partenariat intéressant dans la réussite du projet des vélos populaires. En effet, de nombreux appels téléphoniques
pour signaler des vélos retrouvés, le recel de vélos ou encore pour donner gratuitement des vélos non utilisés. Les partenaires
ont aussi constaté une collaboration intéressante de d’autres organismes communautaire.
Chacun a mis à contribution
du comité les ressources nécessaires à l’atteinte des objectifs. Autre objet de réussite dans ce partenariat; tel que
le souligne Sébastien et al. Qu’il existe des motivations sous jacentes à la réussite
des relations partenariales. Il et intéressant de constater que les partenaires
en ressortent plus gagnants que perdants, même si le niveau d’investissement n'est pas le même pour chacun. Tous croyaient
véritablement au projet et ce, malgré certains commentaires négatifs émis à l’égard de l’approche que proposait
les vélos populaires. En effet, le bailleur de fond principal soit la caisse populaire de l’endroit avait reçu de sérieuses
réserves de la part de certains cols bleus de la ville de Gatineau quant à la réussite même du projet.
Les points de divergences
Au départ, les partenaires
n’étaient pas tous d’accord quant à l’approche préconisée par M-Ado jeunes c'est-à-dire; par l’approche d’accessibilité universelle. Certains partenaires avaient des réserves. Surtout que ce projet
audacieux subissait les contrecoups d’un projet de location de vélo dans le secteur Hull-Aylmer de la ville de Gatineau.
Ce projet qui fut de coure durée avait été abandonné rapidement du au nombre de vols de vélos, l’approche utilisée,
etc.
Rapidement
au cours de la première année, les partenaires étaient inquiets de la certitude du projet suite aux nombreux vols de vélos.
Après cette première année, l’évaluation du projet entre les partenaires concluait que les vols des vélos étaient attribuables
à quelques petits groupes d’individus provenant des quartiers défavorisés. Il est intéressant de constater que les partenaires
sont unifié quand à la direction et l’approche utilisée dans la réalisation du projet des vélos populaires.
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